Le Centre des études sahariennes relevant de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université Mohammed V-Agdal Rabat a été inauguré le jeudi 8 février 2013. Créé à l’initiative de l’Université, du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), de l’Agence pour la promotion des provinces du Sud et de l’Office Chérifien des Phosphates, le centre vise l’encouragement de la recherche scientifique relative à cette région afin de contribuer à la préservation de la mémoire, à la réalisation de recherches appliquées et d’asseoir les bases d’un débat scientifique serein. C’est là un grand thème de recherche que le Centre des Etudes Doctorales doit exploiter et veiller à mettre en avant. Cette nouvelle structure académique, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de la nouvelle Constitution visant à enraciner l’identité culturelle marocaine pluraliste, dont la composante Hassani, donnera l’occasion aux chercheurs de mener des recherches pluridisciplinaires dans les domaines de la connaissance historique, sociale et culturelle dans sa plus large acception dans les provinces du sud, à encourager la recherche au service du développement en apportant des réponses aux questions posées dans différents domaines. Le centre contribuera aussi à la préservation de la mémoire collective, notamment dans les provinces du sud, une région dotée d’un riche patrimoine et d’un précieux legs culturel. L’importance de ce centre réside dans sa contribution dans l’avenir au processus de prise de décision. Cette structure académique a pour vocation la réalisation de recherches et d’études sur les provinces du sud et sur le patrimoine matériel et immatériel de cette région du royaume. Sur le plan de la formation, il contribuera à préparer une élite de chercheurs spécialisés dans les affaires sahariennes à travers des programmes pluridisciplinaires de masters. Le Centre des Etudes Sahariennes servira de pôle d’excellence en matière d’études sahariennes et procédera à des expertises pour le compte des secteurs public et privé dans la gestion socio-économique et environnementale, outre sa contribution à la création d’une base de données et un centre de documentation relatifs aux provinces du Sud. Il donnera une grande visibilité à la FLSHR et à l’UM5A et contribuera à changer les attitudes et les représentations du public sur la FLSHR et à apporter sa pierre à l’édifice de la recherche scientifique nationale, internationale.